1/ Être militant.e, c’est agir pour une cause. Mettre en place des actions à l’échelle individuelle est important, mais en parler et devenir source d’inspiration est d’autant plus impactant pour contribuer à faire évoluer le système. Ces défis vous invitent à être force de proposition, à interpeller les responsables économiques et politiques, et à faire rayonner vos idées pour un monde plus juste et plus écologique.

2/ Le 22 avril 1970, le premier Jour de la Terre (Earth Day) a réuni 20 millions d’Américains, soit environ 10 % de la population nationale de l’époque.

En 2019, des milliers de jeunes de plus de 100 pays ont fait grève pour demander une action urgente contre le changement climatique dans le cadre du mouvement Fridays For Future inspiré par Greta Thunberg.

3/ Être force de proposition et d’influence est une façon d’exercer ses droits en tant que citoyen.ne. Dans une démocratie, la souveraineté émane du peuple. Faire part de ses inquiétudes ainsi que de ses idées avec des solutions permet aussi et surtout aux élus de prendre conscience des préoccupations de la société afin de pouvoir mieux y répondre en prenant ensuite des mesures adaptées.

4/ La préservation des conditions de vie sur notre planète est l’affaire de tout.e.s ! Plus nous sensibilisons de personnes, plus elles seront susceptibles de passer à l'action et plus ce sera relayé dans les médias et auprès des décideurs économiques et politiques. Ainsi, cela aura un impact significatif sur le système dans son ensemble. C’est un bel effet papillon qui peut se poursuivre dans la catégorie mythique !

Important : Il ne faut pas sous-estimer la puissance des lobbies industriels et de la machine néolibérale/capitaliste, qui bénéficient financièrement souvent - a minima à court terme - de l’inaction écologique. Il y a donc nécessité de créer un nouveau et réel rapport de force. Dans l’Histoire, ce qu’on appelle communément les acquis sociaux (congés payés, droit de vote des femmes, égalité entre les sexes et les races) ont en réalité été davantage des “conquis” sociaux grâce à une partie de la population qui s’est mobilisée. Enfin, dans le contexte écologique, il y a parfois une différence entre ce qui est légal et ce qui est légitime (car le droit du vivant est encore très peu considéré). La désobéissance civile peut dans certains contextes être justifiée, et permet d’ailleurs de déplacer la fenêtre d’Hoverton en rendant plus acceptables des initiatives comme Ma Petite Planète. Chez MPP, nous prônons dans tous les cas le dialogue et la non-violence.