1. La montée en compétences inclut l'approfondissement de nos connaissances, le développement de nos savoir-faire et le renforcement de nos aptitudes. Pour monter en compétences de façon durable sur l’écologie, rien de tel que de se renseigner sur différents types de contenus (podcast, documentaires, livres), avec des sources variées, médias et/ou créateur.ice.s de contenus.

2. 37% des Français se considèrent climato-sceptiques. Si le pourcentage de Français niant la réalité du changement climatique ne progresse pas, un récent sondage tend à montrer que l’origine humaine de ce changement est de plus en plus remise en question. (National Geographic)

Aussi, le sujet est encore mal traité par les médias.

Seulement 3,6 % des contenus médiatiques pendant la campagne électorale présidentielle de 2022 portaient sur les questions climatiques. À titre de comparaison, le Covid-19 a occupé jusqu’à 74,9 % du temps d’antenne De même, dans le secteur audiovisuel, seuls 0,8% des reportages ont été consacrés aux enjeux écologiques depuis 2013. Bien que le traitement médiatique de l’écologie ait triplé depuis les années 1990, cette proportion apparaît encore insuffisante au regard des faits et enjeux liés au franchissement des limites planétaires (dérèglement climatique, érosion vertigineuse de la biodiversité, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, changements d’utilisation des sols, acidification des océans, utilisation mondiale de l’eau, appauvrissement de l’ozone stratosphérique, augmentation des aérosols dans l’atmosphère, introduction d’entités nouvelles dans la biosphère) et à la raréfaction des ressources déjà à l’œuvre. (Institut Rousseau)

La Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique tend à améliorer cette situation et l’association QuotaClimat milite pour augmenter la place de l'écologie, du climat et de la biodiversité dans l'espace médiatique et le débat public.

Selon une enquête de SME Climate Hub sur les entreprises de petite taille et celles de taille moyenne dans le monde, 63 % d’entre elles estiment qu’elles ne prennent pas de mesures pour le climat parce qu’elles pensent ne pas avoir les bonnes connaissances et compétences pour agir de façon appropriée. Cet exemple montre à quel point la sensibilisation et la formation sont un vrai levier qui est une condition nécessaire à l’action.

3)  Chaque individu a le pouvoir d'agir pour :

• Se sensibiliser aux enjeux du climat ou de la biodiversité pour comprendre quelles sont les possibilités d’action.
• Développer ses compétences, en cuisine, en bricolage et en jardinage, pour réduire sa dépendance aux industries qui se révèlent parfois délétères pour l’environnement.
• Cultiver ses savoir-faire et savoir-être pour être en lien avec ce qui l’entoure et stimuler son sens de la sobriété. (faire beaucoup avec peu !)
• Influencer positivement son entourage au regard de sa maîtrise des chiffres clés / ordre de grandeur et des liens de cause à effet sur le sujet. (Bon pote, le dîner du siècle et les infographies)

4. Monter individuellement en compétences est un moyen simple d’action en corrigeant des habitudes au profit de nouvelles pratiques plus respectueuses de la nature et de les insuffler autour de soi ! Notre conseil : le sujet de la crise écologique étant par essence transverse et donc complexe, il y a rarement des réponses simples. Une prise de hauteur est nécessaire afin d’apporter une réponse construite et nuancée dans vos prochains débats sur le sujet !

“La liberté commence où l’ignorance finit” Victor Hugo.