1/ Pas de transition écologique sans transition sociale ! Cette catégorie regroupe des défis qui nous poussent à être dans l’ouverture aux autres et également à recréer du lien entre les communautés. Cela permet de mettre le respect au centre de nos relations avec notre environnement, qu’il soit naturel ou social, ainsi que de procéder au nécessaire partage des ressources qui sont par définition limitées sur Terre. ! Et se serrer les coudes en cas de coup dur ou de grandes catastrophes, surtout avec les publics les plus précaires, c’est aussi se donner toutes les chances de mieux s’en sortir collectivement.

2/ Résumer les inégalités sociales en quelques chiffres est une tâche difficile, étant donné que les inégalités peuvent prendre plusieurs formes. Selon Oxfam, les vingt-six plus riches détiennent autant d’argent que la moitié de l’humanité en 2019 (source : OXFAM). Et nous ne sommes pas épargnés par ces inégalités en France : les 8 premiers milliardaires Français possèdent autant que 30 % des Français les plus pauvres. (Reporterre) Depuis 2020, les cinq hommes les plus riches du monde ont doublé leur fortune alors que, dans le même temps, la richesse cumulée de 5 milliards de personnes a baissé. Les luttes sociales sont étroitement liées aux luttes écologiques. En effet, L'impact du changement climatique touche les femmes et les filles de manière disproportionnée : 80 % des personnes déplacées par les catastrophes et les changements climatiques dans le monde sont des femmes et des filles. (ONU info)

En France, le département de la Seine-Saint-Denis présente un double défi, étant à la fois le plus pollué du pays et abritant une population pauvre surreprésentée.

En général, les populations les plus pauvres sont aussi les plus exposées aux risques écologiques car elles ont rarement les moyens de s’en protéger / sont mal assurées.

3/ L’enjeu est bien de :

Lutter contre le néo-colonialisme (fast-food, fast fashion…). Tout repose sur notre trop grande consommation, qui pénalise les populations les plus précaires (exemple de la fast-fashion dans l’interview de Julia Faure, fondatrice de la marque éthique Loom).

Favoriser les entreprises solidaires locales qui font appel aux personnes en voie d’insertion (handicap, chômage longue durée, migrants récemment arrivés) en vérifiant que ces personnes soient toujours traitées de manière égale des autres salarié.es.

Favoriser la solidarité intergénérationnelle dans son quotidien pour lutter contre l’isolement des personnes âgées et pour leur permettre de s’emparer des enjeux écologiques dont elles peuvent parfois se sentir éloignées.

4/L'absence de prise en charge des plus vulnérables compromet la cohésion sociale, un élément essentiel à la transition écologique de notre société, en générant des tensions. Il est essentiel de se questionner sur sa place, son action, ses privilèges, et de s’éduquer sur les questions sociales, notamment auprès des associations portées par des personnes discriminées, marginalisées ou exclues.

Nous avons tous à apprendre les uns des autres.

N’oublions pas : consommer mieux, c’est avant tout consommer moins. Et donner, c’est recevoir ! :)